Alaphilippe
Cet ancien surnom désignait à l’origine « le fils de la femme du dénommé Philippe » (une veuve ou une femme à forte personnalité), c’est une forme assez courante du centre de la France (Bourbonnais, Berry, etc.). Le patronyme Alaphilippe compte environ 100 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Indre, le Cher, la Vienne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Pour mémoire : le nom de baptême popularisé par le culte de saint Philippe (en grec Philipos, « l’ami des chevaux »), explique l’origine du patronyme Philippe porté de nos jours par 8 620 foyers, soit environ 23 000 personnes et occupe le 99e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent dans les régions situées au dessus de la Loire, notamment en Bretagne et en Normandie. Saint Philippe, apôtre du Christ (1er siècle) : c’est à lui que Jésus demanda combien il faudrait de pains pour nourrir la foule, avant d’accomplir le miracle de la multiplication des dits pains. La tradition rapporte qu’il évangélisa les Scythes. À partir de la Renaissance, le nom de baptême Philippe fut parfois donné en hommage au héros antique Philippe, roi de Macédoine et père d’Alexandre le Grand.