Alarçon
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure le terroir ibérique : un hameau ou une cité caractéristique dans ce cas précis. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Alarcon ». C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire. Alarcón est le nom d’une commune d’Espagne, dans la province de Cuenca, actuelle communauté autonome de Castille-La Manche. Fréquence et location : le patronyme Alarçon compte de nos jours 735 foyers en France. Il se montrait présent en Gironde à la fin du XIXe siècle (3 naissances entre 1891 et 1915), département auquel il faut ajouter les Bouches-du-Rhône, le Rhône, la Haute-Garonne et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Nous constatons qu’il y a de grandes chances pour que le patronyme Alarçon soit polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et de phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’applique à un même nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 300/500 foyers en France de nos jours