Angibault
Remontons le temps de quinze siècles : au milieu du premier millénaire, chaque chef de guerre germanique portait un surnom personnel. Par exemple, Angel-bald (composé de ango, « pointe de l’épée » et de bald, « audacieux »). Ce surnom originel avait un sens symbolique qui s’est perdu au fil des temps quand il fut adopté par les descendants des familles gallo-romaines. La christianisation aidant, latinisé en Angelvaldus, ce nom de baptême s’est transformé à son tour à partir du XIVe siècle en patronyme héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération, sous la forme Angilbald, puis sous la forme régionale Angibault. Fréquence et localisation : le patronyme Angibault compte 95 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà présent dans le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Loiret, la Sarthe et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.