Noms de famille

Artus

Ce nom de famille est issu d’un nom de baptême. Son étymologie nous fait remonter le temps. Tout d’abord, elle nous ramène aux sources des textes sacrés. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms romains anciens par ce genre de nom de baptême, ce fut une lente progression, notamment dans les pays celtiques. La fréquence de ce nom de baptême s’explique aussi bien par le prestige du légendaire roi Arthur (du breton arzh, « ours guerrier ») que par sa position hiérarchique. Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Arthur a fait l’objet de très nombreuses variantes, notamment en fonction des parlers locaux notamment dans les pays d’Armorique, en petite Bretagne… Enfin, ce n’est qu’à partir du XVe siècle au hasard de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire, se transformant en nom de famille, transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Artus compte 725 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent en Vendée, en Aveyron à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter les Pyrénées-Orientales, la Vienne et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Nous constatons qu’il y a de grandes chances pour que le patronyme Artus soit polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et de phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’applique à un nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 300/500 foyers en France de nos jours.

Départements/pays associés à ce nom
Vendée (85), Aveyron (12), Pyrénées-Orientales (66), Vienne (86)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
Abonnés
Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
Lorsque vous avez effectué une recherche sur Filae, vous pouvez utiliser différents filtres à partir de la page de résultats. Pour le patronyme, notamment, vous trouverez ces filtres dans le menu déroulant situé sous la rubrique « Nom » dans la barre d’outils de l’onglet « Résultats ».