Noms de famille

Astaix

Ce nom de famille pourrait remonter au début du XIVe siècle : en 1313, on relève plus de 350 professions différentes dans le précieux « Livre des Mestiers » dressé sur ordre d’Etienne Boileau, prévôt du Roy. Il nous fait connaître le détail du travail de cette foule d’artisans et de commerçants qui peuplait campagnes, bourgs et cités. Comment le nom de famille Astaix porté de nos jours par 30 foyers, notamment dans le Puy-de-Dôme, est-il né ? Entre le Ve et le XIIIe siècle chacun des habitants de notre pays portait un nom unique, son nom de baptême. A partir du XIIIe siècle, pour différencier les homonymes devenus trop nombreux, on a pu surnommer « Astaix », un rôtisseur, comme on en trouvait dans les villes du Moyen Âge, celui qui se servait d’une broche, ou l’artisan qui fabriquait des piques ou des broches. Du latin hasta, « bâton », « lance », « hampe » (à rapprocher de l’allemand ast, « branche »), et de l’ancien français hastier, « broche à rôtir ou grand chenet de cuisine ». C’est plus tard, à partir du XVe siècle qu’au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture, ce nom de métier est devenu héréditaire, se transformant en nom de famille transmis par le père de génération en génération. A rapprocher également du nom de baptême popularisé par saint Astier, ermite en Périgord au VIIe siècle. Nous constatons qu’il y a toutes les chances pour que le patronyme Astaix soit « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille - issu d’un seul individu - à souche unique ».

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
Abonnés
Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
Lorsque vous avez effectué une recherche sur Filae, vous pouvez utiliser différents filtres à partir de la page de résultats. Pour le patronyme, notamment, vous trouverez ces filtres dans le menu déroulant situé sous la rubrique « Nom » dans la barre d’outils de l’onglet « Résultats ».