Noms de famille

Baene

Ce nom de famille issu directement d’un nom de baptême nous fait remonter le temps. Tout d’abord, il nous ramène aux sources de la Bible et du Nouveau Testament avec sa signification symbolique. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms romains anciens par ce genre de nom de baptême. La fréquence globale du nom de baptême originel s’explique aussi bien par le prestige du saint homme Urbanus, « l’homme de la ville » (par opposition à celui de la campagne, pagus, qui a donné paysan et païen) que par sa position hiérarchique. Cf. la bénédiction papale « Urbi et Orbi », « dans la ville (Rome) et à l’extérieur (le reste du monde) ». Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le, Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Urbanus a fait l’objet de très nombreuses variantes en fonction des parlers locaux et notamment dans les Flandres où il s’est transformé par aphérèse (perte de la première syllabe) en (Ur) Baens, puis en Baene… À partir du XVe siècle, c’est au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire, se transformant en patronyme. Nota : huit papes ont porté le nom « Urbain » entre le IIIe et le XVIIe siècle. Fréquence et localisation : le patronyme Baene compte 20 foyers en France de nos jours. Il se montre bien présent dans le Nord depuis la fin du XIXe siècle. De toute évidence, il doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus, un patronyme est rare, plus ses porteurs ont des chances d’être « cousins ».

Départements/pays associés à ce nom
Nord (59)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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