Balembois
Nous pourrions être en présence d’un ancien surnom d’un habitué aux jeux de balles, devenu nom de famille héréditaire à partir du XIIIe siècle, de l’ancien français balle, emprunté à l’italien palla, « pelote pour le jeu de paume ». Une évocation du jeu de quilles qui se jouait au moyen d’une balle en bois ronde semble également possible. Fréquence et localisation : le patronyme Balembois compte 55 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent dans le Nord, dans le Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes proches : Balenbois, Ballembois, très rares en France, moins de 10 foyers ; Balemboy, 15 foyers en France, Nord, etc. Formes composées : Balembois-Beauchelin, Balembois-Leynaud, très rares en France, moins de 10 foyers. L’histoire : à Bruxelles, le « Vieux Marché », créé en 1873 sur la « Place du Jeu-de-Balle », appelée comme ça parce qu’on y pratiquait le jeu de la balle pelote. On y retrouve donc chaque jour des ferrailleurs, chiffonniers et brocanteurs. C’est sur ce marché que dans l’œuvre d’Hergé, Tintin achète une maquette de la Licorne !