Barbottin
L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept cents ans ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à élever nos cathédrales, où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Barbottin », « celui qui marmonnait entre ses dents »… Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Barbottin compte 100 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Indre, la Charente-Maritime, la Vienne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Loir-et-Cher, le Calvados et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Autre piste, le surnom d’un homme barbu, de l’ancien français barbé, barbet, « barbu », « viril » ou barbeor, barbier, barbeteor, « barbier ». Fréquence et localisation : avec 10 500 foyers, soit près de 30 000 personnes, le patronyme Barbier se place au 76e rang des noms les plus répandus en France. Sa répartition géographique le montre essentiellement présent en Ile-de-France, dans la région Rhône-Alpes et en Provence. L’Europe des Barbier : Barber (Angleterre) ; Holic (République Tchèque) ; Borbély (Hongrie) ; Berberian (Arménie), etc