Noms de famille

Beauvillain

Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un hameau, une ferme de première importance, un château fort, un village remarquable… Remontons le temps : pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Beauvillain », « l’homme originaire d’un lieu-dit « Beauvillain », comme « Croix-Beauvillain », commune de Saint-Mathurin-sur-Loire dans le Maine-et-Loire, à rapprocher de « Belleville », voire de « Bellevue ». À partir du XIVe siècle, ce surnom a pu être consigné, sous une forme ancienne sur les chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard
d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Le surnom qualificatif d’un « Beau-Villain », un homme de la campagne de belle apparence, de villain, « paysan de condition modeste », semble moins probable. Fréquence et localisation : le patronyme Beauvillain compte 260 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans le Nord, la Vienne, l’Aisne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’Indre-et-Loire, le Finistère et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Nous constatons qu’il y a toutes les chances pour que le patronyme Beauvillain soit « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus tous ses porteurs ont des chances d’être « cousins ».

Départements/pays associés à ce nom
Nord (59), Vienne (86), Aisne (02), Indre-et-Loire (37), Finistère (29)

Nos dossiers associés aux noms de famille

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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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