Bellamy
Un nom de baptême donné « à celui qui aime (Dieu) pour arriver à une plus grande perfection » (du latin amicus, « celui qui aime ») est probablement à l’origine de ce patronyme. Autre explication, le surnom donné à un « gai compagnon », à « celui qu’on avait en amitié », de l’ancien français ami, « celui qui nous aime et que nous aimons », comme dans : « Ils furent bons amis, sans mal et sans envie » (XVIe siècle).
Fréquence et localisation : le patronyme Bellamy compte 1 000 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent en Seine-Maritime, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Manche à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Charente-Maritime et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Différentes formes patronymiques en France : Belamy, 75 foyers en France, Manche, Loiret ; Bonamy, 150 foyers en France, Seine-Maritime, Aveyron, Nord, etc.
Pour mémoire : Ami, 70 foyers en France, Bouches-du-Rhône, Bas-Rhin ; Amy, 370 foyers en France, Eure-et-Loir, Bouches-du Rhône, Calvados, Maine-et-Loire ; Amiet, 190 foyers en France, Vienne, Rhône, Eure-et-Loir ; Amiel, 1 420 foyers en France, Aude, Haute-Garonne, Bouches-du-Rhône ; Amieux, 100 foyers en France, Isère, Hautes-Alpes ; Amiard, 400 foyers en France, Mayenne, Loiret ; Lamey, 95 foyers en France, Haut-Rhin ; Lamy, 6 165 foyers en France, Ile-de-France, Jura, Indre, Aisne, etc.
Signalons deux saints sous le nom d’Amicus : un chevalier français du VIIIe siècle, compagnon de Charlemagne et un ermite du Mont-Cassin en Italie au XIe siècle.
L’Europe en toute amitié : Freund (Allemagne) ; Vrindt, de Vrient, Devriend (Belgique et Hollande) ; Friend (Angleterre) ; Amigo (Espagne) ; Buonamico, Buonamici, Bonamici (Italie), etc. L’histoire a gardé mémoire de François Joseph Lamy, officier et explorateur français (1858-1900) : après plusieurs missions au Sahara et au Tchad, il trouva la mort au combat, près de Kousséri … en sa mémoire, l’actuelle capitale du Tchad, N’Djamena, porta le nom de Fort-Lamy entre 1900 et 1973.