Bérieau
Remontons le temps jusqu’à la chute de l’Empire Romain, au milieu du premier millénaire. À cette époque, chaque chef de guerre germanique portait un surnom spécifique. En l’occurrence Berihari (composé des racines ber, « ours » et hari, « armée »). Ce surnom originel avait donc un sens symbolique qui s’est perdu au fil du temps quand il fut adopté par les familles gallo-romaines. La christianisation aidant, Berihari est devenu un nom de baptême, sans doute sous une forme latinisée proche de Beri(h)arius. À partir du XIIIe siècle, ce nom de baptême s’est transformé à son tour en patronyme héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération, sous la forme Bérier, puis sous la forme régionale Bérieau. Fréquence et localisation : le patronyme Bérieau, Berieau compte 30 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent en Vendée et dans le Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Formes patronymiques proches : Beriau, Bériau, Beriaud, Bériaud, Beriaux, Bériaux au total 20 foyers en France. Signalons des lieux-dits « Bériaux » en Côte-d’Or, Doubs, Saône-et-Loire, Ille-et-Vilaine. La forme Bérier, Berier compte 35 foyers en France et se situait principalement en Isère à la fin du XIXe siècle.