Blanchard
L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept cents ans ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à construire nos cathédrales, où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Blanchard » qui était sans doute un homme caractérisé par des cheveux blancs, du germanique blanck qui a donné l’ancien français blanc, « couleur de lait, de neige », comme dans : « Et puis, apres l’aube, qui est purement blanche, qui senefie virginité… » (XVIe siècle). Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné
sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Blanchard compte 12 230 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent à Paris, en Vendée, dans la Vienne, dans les Côtes-d’Armor, en Loire-Atlantique, en Saône-et-Loire à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Maine-et-Loire, le Nord, la Vienne, la Loire, le Rhône, la Charente-Maritime… et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Si tous les Blanc et les Blanchard d’Europe se donnaient la main… Weiss, Weissmann (Allemagne) ; Dewit, Dewite (Belgique et Pays-Bas) ; Albo, Blanco (Espagne) ; Bianco, Bianca (Italie) ; Blanco, Alvo, Alvès (Portugal) ; Bielinski (Russie) ; Asproulês (Grèce) ; Valkonen (Finlande) ; Féher (Hongrie), etc.