Noms de famille

Bleïr

L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept cents ans ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à élever nos cathédrales, où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont en effet que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Blair », « Blaire », « Blère », « Bleir », « Bleïr » : «l ’homme qui avait une particularité de la pigmentation de la peau et/ou des cheveux blancs », du gaulois blaros qui a donné l’ancien français bler, « tacheté de blanc », nous dirions aujourd’hui « poivre et sel ». Autres pistes, un surnom d’origine en relation avec l’ancien français blairie, « champ de blé » ou un surnom au sens obscur évoquant la blairie, oiseau dit foulque qui vivait au bord des
plans d’eau. Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des « terriers » (précurseurs du cadastre), puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Bleïr compte moins de 10 foyers en France de nos jours. De toute évidence, il doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus ses porteurs ont des chances d’être apparentés.

Nos dossiers associés aux noms de famille

Dans les médias, dans les échanges professionnels, dans les relations avec les prestataires ou les administrations et bien sûr dans les discussions avec des connaissances, récentes ou de longue date, l’annonce du prénom a tendance à supplanter le nom de famille… Que cela signifie-t-il ?
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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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