Noms de famille

Bonenfant

L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept siècles ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à construire nos cathédrales et où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier, « Bonenfant » : ses premiers porteurs sans doute issus d’un lieu-dit anciennement caractérisé par une auberge à l’enseigne des « Bons Enfants ». Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou
de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-àdire transmis par le père de génération en génération. À rapprocher de lieux d’origine, comme le hameau de « Bonnenfant » sur la commune d’Allas-Champagne en Charente-Maritime, même si le hameau nommé « Chez-Bonnenfant », sur la commune d’Arthenac, toujours en Charente-Maritime évoque quant-à lui la présence ancienne d’une famille Bonnenfant en ce lieu. Fréquence et localisation : le patronyme Bonenfant compte 450 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent à Paris, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en Vendée la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Marne, le Maineet-Loire et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Les formes proches : Bonnanfand, Bonnanfan, se montrent très rares en France, moins de 10 foyers. Par contre, Bonnenfant, compte 355 foyers en France, Alpes-de-Haute-Provence, etc.

Variantes
Bonnanfand
Bonnanfan
Bonnenfant

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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