Noms de famille

Bourrat

L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept cents ans ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à construire nos cathédrales, où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Bourrat », de l’ancien français burel, « celui qui portait un vêtement fait d’une grosse étoffe de laine de couleur brune», comme dans : « Sur ce vindrent deux hommes vestus d’ung gros burel… » comme dans : « Robin le Masle, drapier, pour six aulnes de (tissu) vert a faire deux burels pour le maistre… » mais aussi, « burel », « tapis d’une table à écrire permettant de protéger le bois des projections d’encre », ce tapis a donné son nom à ladite table à écrire, devenue le… bureau, mais attention aucun patronyme ne semble venir du nom du meuble.
Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Bourrat compte 495 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans la Loire, le Rhône, les Pyrénées-Orientales à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Une quinzaine de lieuxdits « Bourrat » nous rappellent la présence ancienne de familles de ce nom : Allier, Haute-Garonne, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Puyde-Dôme, Pyrénées-Atlantiques et Saône-et-Loire.

Départements/pays associés à ce nom
Loire (42), Rhône (69), Pyrénées-Orientales (66)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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