Noms de famille

Breton

L’origine même du nom de la Bretagne, en latin britannia minor par comparaison avec la « Grande-Bretagne » (britannia major) reste très controversée (nous y reviendrons).

Côté noms de famille, commençons ce panorama très succinct par des patronymes avec l’ancien surnom donné à des hommes qui étaient originaires de Basse-Bretagne (pour simplifier un triangle entre Brest, Vannes, Saint-Brieuc, un breton « bretonnant »). Nous avons aujourd’hui 6 350 foyers Breton, en France, Finistère, Loir-et-Cher avec des formes proches comme Le Breton, 1 760 foyers en France, Morbihan, Finistère et Lebreton, 4 185 foyers en France, Ille-et-Vilaine, La Réunion, Loire-Atlantique.

Nous comptons de nos jours 2 675 foyers Le Gal et Legal, Loire-Atlantique ; Le Gall ou Legall, 6 480 foyers en France, notamment dans le Finistère, d’après l’ancien surnom d’un homme originaire du « pays Gallo » (comprenez « Gaulois », la Bretagne où l’on parlait le gallo, une langue issue du latin), Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique.

Penchons-nous maintenant sur quelques-uns des plus célèbres anciens noms de baptême devenus noms de famille comme Gicquel, forme contractée de Judicaël (« Seigneur »), nom d’un roi breton du VIe siècle porté de nos jours par 2 700 foyers, notamment dans les Côtes-d’Armor et le Morbihan. On pense bien sûr à Roger Gicquel (1933-2010), journaliste et présentateur de télévision. Autre nom de baptême devenu nom de famille, celui de saint Guincant (composé de guen, « blanc » et de can, « haut ») qui donne aujourd’hui 2 315 foyers Guégan, en particulier dans le Morbihan et Guéguen, 3 040 foyers, notamment dans le Finistère. Pour sa part, le nom de baptême popularisé par saint Hervé (en breton Haerveu, « actif au combat ») s’est répandu bien au-delà de la Bretagne. Cet abbé du VIe siècle exerçait ses talents de chanteur en parcourant les campagnes. Comme patronyme, Hervé compte de nos jours 6 890 foyers, en particulier dans les Côtes-d’Armor et en Normandie.

Du côté des noms de métiers et des sobriquets, commençons avec Quéré, du breton kere, « cordonnier », anciens surnoms d’artisans facilement identifiables portés de nos jours par 2 480 foyers, Finistère. Pour sa part, le patronyme Le Floch nous amène vers le surnom d’un homme au service d’un chevalier (du breton floch, « écuyer ») porté par 2 480 foyers, Morbihan.

Venons-en maintenant aux « sobriquets », ces anciens surnoms souvent malicieux avec une particularité de la personne, avec tout d’abord le patronyme Cariou (du breton car, « ami », « personne digne de confiance »), porté par 1 920 foyers, Finistère. Avec Le Bras, nous abordons les surnoms liés aux caractéristiques physiques (du breton bras, « trapu » pour désigner un homme « costaud hors normes ») porté de nos jours par 2 010 foyers, Finistère. Pour suivre, Le Meur (du breton meur, « grand ») ancien surnom d’un homme « de très grande taille »), porté par 2 070 foyers, Finistère. Enfin, avec Le Bris nous sommes en présence d’un surnom d’homme caractérisé par des taches de rousseurs, 2 120 foyers, Finistère.

Variantes
Lebreton
Legal
Le Gall
Gicquel
Guégan
Guéguen
Hervé
Quéré
Le Floch
Le Bras
Le Meur
Le Bris
Départements/pays associés à ce nom
Finistère (29), Morbihan (56), Côtes-d'Armor (22), Paris (75)

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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
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S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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