Broucke
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la terre bretonne et en particulier un lieu-dit caractérisé par un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière oubliée.… Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu sans doute vu se développer le surnom de « Brugalé », d’après le latin médiéval brucus, lui-même issu du gaulois brocos, « buissons », « bruyère ». C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Brugalé compte 15 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà présent en Ille-et-Vilaine à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut ajouter les Côtes-d’Armor et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes patronymiques proches : Brugalet, 15 foyers, Côtes-d’Armor ; Brugalais, 10 foyers, Ille-et-Vilaine ; Brugalay, 10 foyers, Côtes-d’Armor… mais aussi : Brugalat, 10 foyers, Pyrénées-Orientales, etc. De toute évidence le patronyme Brugalé doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et phylum, « tribu »). Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique, un nom rare offrant une grande probabilité de « cousinage » entre ses porteurs. Nota : le patronyme Brugal compte 15 foyers et se retrouve en Ardèche et dans le Vaucluse. Nous recensons une vingtaine de lieux-dits Brugal, notamment en Dordogne et dans le Lot.