Noms de famille

Cafel

L’origine de ce nom de famille s’explique par le surnom donné son premier porteur. Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons construisent nos cathédrales et où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe le besoin se fait sentir de différencier les individus, qui n’ont jusqu’à cette époque que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier Cafel, de l’occitan caf, – (nombre) impair –, il pouvait désigner un homme habitué aux jeux de dés ou de cartes, d’un joueur du jeu de « pair-impair » qui se jouait avec toutes sortes de petits objets : osselets, coquillages, mais aussi fèves, noix, amandes ou même pièces de monnaie, ou bien encore avec des billes, des jetons… Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la personnalité de celui qui le mérita le premier.
À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Le patronyme Cafel est porté de nos jours par 10 foyers en France. Il se montrait présent dans l’Yonne, la Côte-d’Or à la fin du XIXe siècle auxquels il faut ajouter la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. À signaler deux lieux-dits comme « Cafelle », commune de Bosc dans l’Ariège et le « Ravin de Cafel », commune de Mercurol dans la Drôme. De toute évidence le patronyme Cafel doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et phylum, « tribu »).

Départements/pays associés à ce nom
Yonne (89), Côte-d'Or (21)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
Abonnés
Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
Lorsque vous avez effectué une recherche sur Filae, vous pouvez utiliser différents filtres à partir de la page de résultats. Pour le patronyme, notamment, vous trouverez ces filtres dans le menu déroulant situé sous la rubrique « Nom » dans la barre d’outils de l’onglet « Résultats ».