Castets
Ce patronyme fait partie des noms dont l’origine fleure bon l’Ancienne Aquitaine. Remontons le temps : afin de différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a pris l’habitude de désigner le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan par le nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Casteig », « Castets », « celui qui habitait près d’une place forte » ou « celui qui était originaire d’un lieu-dit caractérisé par la présence d’un petit château-fort », du latin castellus qui a donné l’occitan castel, castelh, castet. Au XVe siècle, ce surnom a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis à partir du XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Le patronyme Castets est porté par 940 foyers en France de nos jours, notamment dans les Landes, en Gironde, dans les Hautes-Pyrénées.. À signaler la variante Castetz, 10 foyers en France, également présente dans le département des Landes.