Noms de famille

Cayol

Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un hameau, une ferme de première importance, un château fort, un lieu-dit caractérisé par un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière oubliée, un marais mystérieux ou bien encore le bord d’une rivière paisible. Dans ce cas précis, il s’agissait d’identifier un lieu-dit caractérisé par la présence visible de pierres, du gaulois kalio, issu de la vieille racine indo-européenne kala, « pierre protectrice », voire « abri sous roche ». Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Cayol », celui qui était originaire d’un des sept
lieux-dits de ce nom partagés entre les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône et l’Hérault. C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Cayol compte 475 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans les Bouches-du-Rhône, le Var à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Martinique, la Guadeloupe et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. De toute évidence, le patronyme Cayol doit être considéré comme faiblement polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes.

Départements/pays associés à ce nom
Bouches-du-Rhône (13), Var (83), Martinique (972), Guadeloupe (971)

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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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