Noms de famille

Chalier

Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France. Remontons le temps : pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Chalier », « l’homme originaire d’un lieu-dit « Chalier », « l’endroit caractérisé autrefois des pierres », du gaulois kal, « caillou », associé au suffixe latin arius. À partir du XIVe siècle, ce surnom a pu être consigné sur les anciennes chartes sous la forme Caliarius, puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille transmis par le père sous la forme Chalier. Fréquence et localisation : le patronyme Chalier compte 385 foyers
en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans le Cantal, l’Hérault, la Lozère à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Puy-de-Dôme et le Rhône. À signaler une vingtaine de lieux-dits «Chalier» partagés entre les Alpes-Maritimes, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, l’Hérault, l’Isère, le Lotet-Garonne, la Haute-Vienne, avec une mention spéciale pour le Rhône qui compte cinq lieux-dits de ce nom. Un texte du début du XVIe siècle mentionne : « Reçu de J. Chalier, laboureur, la somme de neuf livres, deux sols, six deniers pour son salaire d’avoir accompli le pèlerinage de Saint-Claude… » Nous constatons qu’il y a de grandes chances pour que le patronyme Chalier soit faiblement polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et de phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’applique à nom de famille (porté par au moins 300 foyers) qui s’est développé à partir de plusieurs souches distinctes.

Départements/pays associés à ce nom
Cantal (15), Hérault (34), Lozère (48), Puy-de-Dôme (63), Rhône (69)

Nos dossiers associés aux noms de famille

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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
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S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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