Noms de famille

Chapard

Nous sommes en présence d’un surnom évoquant l’ancien français cape, chape, du latin populaire capella, « manteau à capuchon ». Ce nom commun fut tout d’abord employé pour désigner le manteau de saint Martin de Tours, précieuse relique du saint homme, l’évangélisateur et le protecteur des rois de France depuis le IVe siècle. Par extension, c(h)apelle désignait le trésor royal et l’oratoire du Palais-Royal qui l’abritait. Toujours par extension, l’ancien français chapel(a)in, s’est appliqué à l’homme « qui avait la charge d’une chapelle », un petit édifice religieux enfermant les trésors des églises, des monastères, des châteaux ou des villes. Ce n’est que par la suite que ce nom désigna un lieu de culte isolé ou non, mais toujours de taille modeste, comme dans cet extrait d’un texte ancien : « Une povre chapelette que madame saint Genevieve /avoit jadis faite por grand devocion » (XIVe siècle).

Fréquence et localisation : le patronyme Chapard compte 110 foyers en France de nos jours. Il se montrait bien présent dans la Loire et le Rhône à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Bas-Rhin et l’ensemble de la région Ile-de-France, notamment dans les Yvelines à la fin du XXe siècle. À signaler quelques foyers de ce nom dans le Loiret, l’Eure-et-Loir, le Calvados, en Dordogne, dans le Lot, en Haute-Savoie, dans le Jura, en Côte-d’Or. La forme proche Chapart, 130 foyers en France, est portée dans l’Eure-et-Loir, le Loiret, le Cher, etc. L’autre forme proche Chapar compte 10 foyers en France, présents notamment dans les Pyrénées-Atlantiques.

Variantes
Chapart
Chapar

Nos dossiers associés aux noms de famille

Dans les médias, dans les échanges professionnels, dans les relations avec les prestataires ou les administrations et bien sûr dans les discussions avec des connaissances, récentes ou de longue date, l’annonce du prénom a tendance à supplanter le nom de famille… Que cela signifie-t-il ?
La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
Abonnés
Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
Lorsque vous avez effectué une recherche sur Filae, vous pouvez utiliser différents filtres à partir de la page de résultats. Pour le patronyme, notamment, vous trouverez ces filtres dans le menu déroulant situé sous la rubrique « Nom » dans la barre d’outils de l’onglet « Résultats ».