Charousset
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France. Remontons le temps : pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Charousset », « l’homme qui était originaire d’un lieu-dit « Charousset », « l’endroit caractérisé autrefois par la présence d’une intersection de routes », du latin quadruvium, « carrefour », à rapprocher du lieu-dit « Charousset » situé sur la commune de Lablachère en Ardèche. À partir du XIVe siècle, ce nom a pu être consigné sous une forme ancienne sur les chartes et les terriers (ancêtres du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu
un nom de famille transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Charousset compte 125 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent en Ardèche, dans le Gard, à Paris à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Rhône, le Vaucluse et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. La forme patronymique proche Charrousset, se montre très rare, moins de 10 foyers en France. Nota : l’annuaire des Anciens élèves de l’Ecole Centrale de Lyon porte une publicité de M. Paul Charousset, 30, rue Vaubecour, fabricant de conduites en acier pour l’aménagement de forces hydrauliques… Nous constatons qu’il y a toutes les chances pour que le patronyme Charousset soit « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique .