Noms de famille

Charpereaux

Tout comme pour celles des noms de familles, l’étude des noms de localités est passionnante. Principal obstacle devant nous dans ce cas précis, il est difficile de savoir qui de l’homme ou du lieu a donné à dénomination à l’autre… même s’il existe des pistes qui nous aident à démêler cet écheveau… Nous pourrions rapprocher Charpereaux du français moderne écharper, « mettre en pièces » d’où la possibilité d’un surnom évoquant un métier, « l’homme qui charpait, qui cardait la laine » (du latin carpere, « éplucher »), voire effilait des tissus pour en faire de la charpie à pansements. Par contre, difficile d’y voir d’anciens surnoms en relation avec le charpentier, du latin carpentum, « véhicules en bois » qui a donné le vieux français carpentier, « charron », puis « artisan en bois », « maître de la hache », comme dans cet extrait d’un texte ancien : « Semblablement le charpentier fait la maison pour habiter… » (XVIe siècle).

Profitons-en pour faire référence aux Serrault, ce patronyme est bien présent dans l’Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire, en Loire-Atlantique et à Paris. À son origine, la vieille forme germanique Seraldus (composée de sarwa, « armure » et de waldan, « gouverner, ». La forme « les Serraults » évoque bien le nom de ses premiers habitants, ce serait également le cas si nous étions en présence d’un « Chez Serrault », un nom de lieu, de domaine, évoquant le patronyme de ses - lointains - anciens propriétaires.

Départements/pays associés à ce nom
Indre (36), Indre-et-Loire (37)

Nos dossiers associés aux noms de famille

Dans les médias, dans les échanges professionnels, dans les relations avec les prestataires ou les administrations et bien sûr dans les discussions avec des connaissances, récentes ou de longue date, l’annonce du prénom a tendance à supplanter le nom de famille… Que cela signifie-t-il ?
La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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