Charron
L’ancien surnom « de celui qui fabriquait ou qui réparait des chariots, des charrettes, des trains de voitures et particulièrement des roues », explique l’origine de ce nom de famille. Du vieux français charon, « charron », comme dans : « C’est à scavoir charpentiers, tonneliers, charrons, couvreurs de mesons...» (XVIe siècle).
Le charron, contrairement au maréchal-ferrant travaillait peu le fer, mais les bois de charronnage, le chêne, l’érable, le hêtre, le frêne et l’orme.
Fréquence et localisation : le patronyme Charron compte 2 350 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent dans les Deux-Sèvres, en Vendée, dans l’Eure-et-Loir, la Charente-Maritime à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Formes patronymiques dérivées : Charront, 15 foyers en France, Lorraine ; Charon, 1 095 foyers en France, Pays de la Loire, Ile-de-France, etc. ; Charronnat, 10 foyers en France, Bourgogne ; Charronneau, 20 foyers en France, Pays de la Loire ; Charonnat, 80 foyers en France, Champagne-Ardennes ; Charonnier, 10 foyers en France, Bourgogne, etc.
Nota : il existe en France plusieurs dizaines de lieux-dits : « Charron », « Le Charron », « Combe-de-Charron », « Charondière », « Charrondière », d’anciens ateliers de charronnage ou domaines de familles dénommées Charron.
L’Europe des « faiseurs de roues » : Wagner, Radmacher (Allemagne) ; Wagenaer, De Raedemaeker, Rademakers (Pays-Bas) ; Carradori (Italie) ; Rotar (Roumanie) ; Kolar (Grèce) ; Szekeres (Hongrie), etc.
L’histoire a gardé mémoire de Pierre Charron (1541-1603) : ecclésiastique, il fut l’ami de Michel de Montaigne.