Chevallier
Le surnom de l’homme qui possédait un cheval explique l’origine de ce nom de famille. Du latin caballarius qui a donné l’ancien français chevalier , «cavalier », puis « guerrier noble à cheval », comme dans : « Et je dist au connestable que je seroi son chevalier, et il me (re) mercia moult... » (XVe siècle). Le chevalier : homme de bonne naissance qui possédait un fief suffisamment important pour assurer et entretenir son équipement, celui de son cheval et de ses gens. A la fin du Moyen Âge, la confusion était grande autour de ce titre et de celui d’écuyer. Le titre de « chevalier » était un marchepied commode pour les bourgeois enrichis désireux de s’anoblir et qui n’osaient pas s’emparer trop vite d’un titre de noblesse. Abrogé en 1789, ce titre est revenu discrètement avec l’ordre de la Légion d’Honneur, où chaque français
de grande valeur peut être nommé officiellement « Chevalier » par la République… Fréquence et localisation : Chevallier, avec 5 430 foyers, soit environ 15 000 personnes, ce patronyme occupe le 185e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent dans la plupart des régions de France à l’exception du SudOuest et du sud du Massif central. Le nom en Europe (surnoms de cavaliers ou de chevaliers) : Landreiter, Reiter, Ritter (Allemagne) ; Queval, De Ridere, De Rudere (Belgique et Pays-Bas) ; Caballero, Caballo (Espagne) ; Cavalere, Cavaleri, Cavalero (Italie) ; Knight (Angleterre), etc.