Noms de famille

Coffe

Deux territoires se partagent les 100 foyers qui portent le patronyme Coffe de nos jours, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle d’une part, et la Haute-Garonne et l’Ariège d’autre part. Leurs origines semblent aussi différentes que des centaines de km les séparent : en Lorraine, il s’agirait d’un ancien surnom évoquant un baquet (fabricant ou utilisateur, artisan), ou une forme de Goffe, lui-même issu de Godefroy (d’après un vieux nom germanique god-frid, de god, « divinité » et de frid, « paix »). Dans la partie sud du pays, nous serions en présence d’un ancien surnom de vannier, de l’homme qui fabriquait des paniers en osier (du latin cophinus, « corbeille », « panier », de l’ancien français coffin, « sorte de corbeille », cf. le provençal moderne « couffin »). Le nom commun « couffin » nous est revenu de la rive sud de la Méditerranée (sous l’influence de l’arabe cuffa) avec le sens de « grand cabas », et plus récemment de
« panier aménagé en lit de bébé », ces derniers sens étant bien trop récents pour avoir donné naissance à des noms de famille. Petit rappel historique : les vanniers obtiennent des statuts sous le règne de Louis XI. En 1561, leur métier était divisé en deux spécialités : les vanniers-mandriers ou mandeliers, travaillaient l’osier blanc ou vert sans claire-voie et les vanniers-faisiers, confectionnaient la vannerie proprement dite, et tous les ouvrages d’osier à jour. Attention cependant, le patronyme breton proche Coffec désignait un homme ventru. Il est porté par 30 foyers en France, notamment dans le Finistère.

Départements/pays associés à ce nom
Moselle (57), Meurthe-et-Moselle (54), Haute-Garonne (31), Ariège (09)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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