Collin
Une forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Nicolas explique l’origine de ce patronyme. Ce nom de baptême s’étant transformé en (Ni)collin, Collin (après aphérèse, c’est-à-dire chute de la première syllabe) il est devenu héréditaire à partir du XIIIe siècle. Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d'un grand mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. Après l'Orient, le culte du saint s’est répandu dans tout l'Occident et notamment dans le nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse où il est le patron des écoliers. Dans le Nord et surtout l’Est de la France, on le fête le 6 décembre, jour où selon la tradition, il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages. Fréquence et localisation : le patronyme Collin compte 6 480 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent en Meurthe-et-Moselle, dans la Meuse, en Haute-Marne, dans les Côtes-d’Armor, en Ille-et-Vilaine à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter les Vosges, la Côte-d’Or, la Marne et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.