Comte
Ce patronyme peut présenter trois origines différentes : • le surnom donné à l’homme attaché au service d’un comte, le serviteur, l’homme d’armes, ou encore le paysan qui dépendait d’un fief comtal, appelé autrement «comté» (cf. la Franche-Comté, ancienne province de France). Autres pistes : • le surnom passablement malicieux donné à une personne à l’allure ressentie comme fière, voire hautaine, « comme un noble, un comte » ; • le surnom donné à l’homme qui était originaire d’un des deux cents lieux-dits « Comte », « Le Comte » recensés en France ; Le vieux français comte ou conte vient du latin comes, comitis, qui signifiait « compagnon ». Au Moyen âge, ce nom commun a pris le sens « d’homme attaché à la suite du souverain » et celui, plus général, de « haut dignitaire ». Le comte, fonctionnaire royal chargé à la fois de l’administration civile et de la défense de son fief, le comté, concentrait tous les pouvoirs. Vers l’an 900, le royaume était divisé en cent vingt comtés et on en dénombrait plus de huit cents, deux siècles plus tard. Pourtant, au fil du temps, le pouvoir royal a réduit leur autonomie jusqu’à faire du titre de comte une récompense que le monarque attribuait selon son bon plaisir... Ce titre a disparu à la Révolution de 1789. Fréquence et localisation : avec 3275 foyers, soit environ 9 000 personnes, le patronyme COMTE occupe le 392e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique montre bien présent dans le Sud-Est avec un pic de densité dans le département de l’Ardèche.