Coulaux
Nous sommes probablement en présence d’une forme du nom de baptême Nicolas, par l’intermédiaire de l’aphérèse, chute de la première syllabe (Ni)colas qui a donné Colas, Coulas… et potentiellement Coulaux.
Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d’un grand mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. Après l’Orient, le culte du saint s’est répandu dans tout l’Occident et notamment dans le nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse où il est le patron des écoliers. Dans le Nord et surtout l’Est de la France, on le fête le 6 décembre, jour où selon la tradition, il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages. À signaler « les Coulaux », lieu-dit de la commune de Joucas dans le Vaucluse.
Fréquence et localisation : le patronyme Coulaux compte 20 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent en Moselle, dans le Rhône et en Provence-Côte-d’Azur à la fin du XXe siècle.
Formes patronymiques proches :
- Couleau, 125 foyers en France, Lot-et-Garonne, Gironde, Dordogne, Ile-de-France ;
- Couleaud, 45 foyers en France, Haute-Vienne, Puy-de-Dôme, Loire ;
- Coulaud, 755 foyers en France, Haute-Vienne, Dordogne, Creuse, Ardèche, Loire, Ile-de-France ;
- Coulot, 205 foyers en France, Doubs, Maine-et-Loire, Jura.
Formes très rares en France, moins de 10 foyers : Couleaux, Corrèze ; Couleault, Indre-et-Loire.
L’histoire a retenu mémoire de Charles Louis Coulaux (1810-1887), industriel et homme politique français. Source : Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton.