Noms de famille

Coulet

Ce nom de famille représente une forme du nom de baptême Nicolas. L’étymologie de ce nom nous ramène tout d’abord vers des temps lointains. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms Romains anciens par ce genre de nom de baptême. Après les invasions germaniques, à côté du culte de saints très populaires. La fréquence de ce nom de baptême s’explique aussi bien par le prestige du saint homme Nicolas que par sa position hiérarchique. C’est notamment le cas des noms portés par les souverains et les grands féodaux du Royaume. Comment est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Nicolas (du grec Nikêlaos, « victoire du peuple », qui a donné le latin Nicolaus) a fait l’objet de très nombreuses variantes, notamment en fonction des
parlers locaux… par l’intermédiaire de Nicolet, Collet… Coulet… Enfin, ce n’est qu’à partir du XVe siècle au hasard, de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire. Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d’un épais mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. On le fête le 6 décembre, jour où il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages, et le martinet du père Fouettard pour les moins gentils. Fréquence et localisation : le patronyme Coulet compte 810 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Hérault, le Gard, l’Ardèche à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Drôme, le Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.

Départements/pays associés à ce nom
Hérault (34), Gard (30), Ardèche (07), Drôme (26), Rhône (69)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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