Coulet
Ce nom de famille représente une forme du nom de baptême Nicolas. L’étymologie de ce nom nous ramène tout d’abord vers des temps lointains. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms Romains anciens par ce genre de nom de baptême. Après les invasions germaniques, à côté du culte de saints très populaires. La fréquence de ce nom de baptême s’explique aussi bien par le prestige du saint homme Nicolas que par sa position hiérarchique. C’est notamment le cas des noms portés par les souverains et les grands féodaux du Royaume. Comment est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Nicolas (du grec Nikêlaos, « victoire du peuple », qui a donné le latin Nicolaus) a fait l’objet de très nombreuses variantes, notamment en fonction des
parlers locaux… par l’intermédiaire de Nicolet, Collet… Coulet… Enfin, ce n’est qu’à partir du XVe siècle au hasard, de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire. Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d’un épais mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. On le fête le 6 décembre, jour où il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages, et le martinet du père Fouettard pour les moins gentils. Fréquence et localisation : le patronyme Coulet compte 810 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Hérault, le Gard, l’Ardèche à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Drôme, le Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.