Counois
De toute évidence, le patronyme Counois doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille - issu d’un seul individu - à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus ses porteurs ont des chances d’être apparentés. C’est aussi le cas de la forme proche Conoy, 10 foyers en France, Loiret ; à rapprocher du nom du lieu-dit « La Counoyot », commune de Quemigny-sur-Seine en Côte-d’Or.
Patronymes aux formes proches bien présentes dans les Hauts-de-France : Coune, 45 foyers en France et Counen, 10 foyers en France, Counet, 10 foyers en France, Counard, moins de 10 foyers en France, d’après un vieux nom de chef de guerre germanique, de Cun-hard, composé de cun, « roi » et hard, « dur », « fort ».
Autre origine : Counord, 75 foyers en France, Lot ; Conort, 175 foyers en France, du latin conhortare, « encourager », ancien surnom au sens obscur.
Nous pouvons aussi être en présence d’anciens surnoms issus du vieux français connil, « lapin », comme dans : « Nous prismes lors force connils en ce gardin (jardin) » (XVe siècle).
Différentes formes patronymiques :
- Conil, 420 foyers en France, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes ; Connil, 50 foyers en France, Vendée ;
- Conin, 155 foyers en France, Sarthe, Calvados, Yonne, Côtes-d’Armor ; Connin, 45 foyers en France, Sarthe, Loir-et-Cher, Calvados.