Craveneau
Ce patronyme se montre très rare, moins de 10 foyers, tout comme les formes Craven, 10 foyers en France, Cravenne, 10 foyers en France et Cravenaud, toutes présentes dans l’Ouest. Craveneau, est y aussi présent. À leur origine commune un nom de lieu-dit aujourd’hui disparu ou un ancien surnom de métier (de « gardien » ou « d’éleveur ») évoquant l’occitan crave, « cabrette », « chèvre ». À rapprocher dans ce cas du vieux français « chevretier » et de l’occitan chabrier, cabrier, issus du latin caparius, « chevrier ». Autre possibilité, un éventuel – et rare – surnom de joueur de chevrie, instrument de musique champêtre utilisé autrefois par les gardiens de chèvres, sorte de cornemuse, de musette, de chevrette ou de cabrette, comme dans : « Quand on vouloit dire qu’un homme n’est guères sage et que c’est un esventé, on dit : il seroit bon à jouer de la chevrie... » (XVe siècle).
À rapprocher également du patronyme Creven qui se montre très rare en France, moins de 10 foyers. Bien entendu, une autre piste nous conduit directement au nom anglais Craven, qui désignait « celui qui était originaire de Craven », « l’endroit caractérisé par des plantations d’aulx ». Nota : le comté de Craven dans l’État de la Caroline du Nord aux États-Unis, fut baptisé ainsi en hommage au comte Sale de Craven. L’histoire : Pauline de la Ferronnays (1820-1891), épouse d’Augustus Craven, homme de lettres britannique, elle est considéré comme « un écrivain distingué au style élégant, auteur de plusieurs romans. »