Dancourt
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un hameau, une ferme de première importance, un château fort, un lieu-dit caractérisé par un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière bien cachée, un marais mystérieux ou bien encore le bord d’une rivière paisible. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom « d’Ancourt », l’homme qui était originaire des localités d’Ancourt dans la Somme ou de « Dancourt » nom de deux localités et de plusieurs hameaux en Seine-Maritime, etc.
C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Dancourt compte 85 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans la Somme, l’Oise, le Nord à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Bas-Rhin, la Guadeloupe, le Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. De toute évidence le patronyme Dancourt doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus tous ses porteurs ont des chances d’être « cousins ».