Ducroc
Ce patronyme est issu de l’ancien surnom donné à un homme qui était originaire d’un hameau ou d’un lieu-dit dénommé « Croc », du germanique krok, « crocher » qui a donné l’ancien français croche, « arête de rocher en forme de croc ». À rapprocher également des noms de localités comme Crocq (« le domaine fondé par le germain Croccus ») situées dans les départements de l’Oise et de la Creuse. Fréquence et localisation : le patronyme Ducroc compte 35 foyers en France de nos jours. Il se montrait bien présent en Seine-Maritime à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut ajouter les Landes et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Pour mémoire, avec 2 140 foyers, soit environ 6 000 personnes, le patronyme Ducrocq occupe le 697e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très présent dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France. Formes patronymiques proches : Croc, Bretagne ; Crocq, IIe-et-Vilaine ; Ducroquet, Nord, à rapprocher d’un nom de lieu-dit caractérisé par un creux. Autre piste, le surnom d’un homme qui se servait d’un crochet, du vieux français croc, « crochet », comme dans : « De se presenter au pape sans latin, c’estoit aller aux mures sans crochet » (XVIe siècle). Sont concernés les patronymes Lecroc, Ile-et-Vilaine ; Crochart et Crochard, Loire-Atlantique ; Crochet, Vendée, etc. L’histoire a gardé mémoire de Mathurin Veyssière de Crocq, écrivain français (1661-1739) : après un séjour aux Amériques, il obtient le titre de « Bibliothécaire du roi de Prusse » ; nous avons de lui un Dictionnaire d’arménien et une Histoire d’Éthiopie.