Espariat
La forme patronymique proche Esparre, 30 foyers en France, Aude, Tarn, nous indique une piste. Ces deux patronymes seraient à rapprocher d’un nom de lieu-dit d’origine, de l’occitan esparra, « poutre », « poteau faisant limite », « frontière ».
Lieux-dits aux formes proches : « L’Esparisset », Alpes-Maritimes ; « Petit et Grand Esparis », Gironde ; « Esparic », Hérault ; « les Espariots », Landes, etc.
Fréquence et localisation : le patronyme Espariat compte 30 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans les Alpes de Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Vaucluse et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
L’Histoire : Jean Espariat (1747-1827), avocat au Parlement de Provence, premier maire de la ville d’Aix-en-Provence, élu le 10 février 1790. D’abord apprenti pendant huit ans auprès de son père, le maître orfèvre aixois Charles Espariat (1715-1785), Jean Espariat fit ensuite des études de droit dans sa ville natale. Homme d’ordre modéré, il s’est rendu célèbre le 26 mai 1790 en s’interposant courageusement entre un régiment patriote et un régiment royaliste. Une rue historique d’Aix-en-Provence porte le nom d’Espariat en son honneur.