Franquet
Cet ancien surnom qualificatif fait référence à une particularité du premier « Franquet », du latin francus, à l’origine « guerrier franc » et par glissement de sens « homme franc, libre de toute contrainte », puis par extension, « homme qui parlait sans contraintes, qui avait une parole franche et directe ».
Ce surnom qualificatif strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le porta le premier. À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des « terriers » (précurseurs de nos modernes cadastres), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Franquet compte 360 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent essentiellement dans la Marne, le Nord à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter ceux de l’Aisne, de la Savoie et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Formes patronymiques proches : Lefranc, « le franc », surnom de l’homme qui était originaire d’une « ville franche », une cité jouissant de plusieurs privilèges ou bien de franchises de charges, de corvées, de taxes ou d’impôts. Ce patronyme est porté par 2 750 foyers en France, notamment à Paris, dans la Manche, le Pas-de-Calais, le Nord, l’Aisne, l’Oise, etc. Signalons aussi : Franchet, 575 foyers en France, Eure, Loir-et-Cher, Eure-et-Loire, Paris, Indre, Loire-Atlantique ; Francin, 45 foyers en France, Vosges, Meurthe-et-Moselle, Sarthe ; Francillon, 200 foyers en France, Creuse, Haute-Vienne, Drôme, Savoie ; sans oublier Franchiset, Franchard, Franchier, Francher, tous très rares, moins de 10 foyers en France.