Lanchec
L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept cents ans ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à élever nos cathédrales, où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont en effet que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Lanchec », à rapprocher Lanches, Lanchez, Lanchou, tous rares, voire de Lancien (800 foyers en France dont 350 en Bretagne notamment dans le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan), à comprendre comme le surnom de « l’ancien », le plus âgé de la famille, voire « le sage ». Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XVe siècle, devenu usuel il a pu être consigné sur les anciennes chartes puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte religieux qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, sous la forme Lancher, puis sous la forme Lanchec. Fréquence et localisation : le patronyme Lanchec comptait 59 naissances en France entre 1966 et 1990. Il se montrait présent dans le Finistère, en Seine-Maritime, en Eure-et-Loir à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Rhône, l’Ille-et-Vilaine et l’Ile-de-France à la fin du XXe siècle. On signale un lieu-dit «Lanchebot» sur le commune de Bignan et une «Baie de Lanchale», commune de Pénestin, tout deux dans le Morbihan. De toute évidence, le patronyme Lanchec doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus ses porteurs ont des chances d’être apparentés.