Le Goff
Cet ancien surnom d’ouvrier du fer, de forgeron, se rattache à l’immense famille des Européens dont les ancêtres travaillaient le fer. Les noms de la plupart d’entre eux sont issus du latin faber, « ouvrier du fer » qui a donné fabre, faure, « forgeron » en occitan et en ancien français feure, faivre, fievre, « ouvrier qui travaille les métaux », comme dans : « Vulcain trouva premierement l’art de favrer et de forger… » (XVIe siècle) Dans sa version gaélique, tournons-nous vers le vieux breton gob et le moyen breton goff, « forgeron » pour expliquer l’origine de cet ancien nom de métier devenu patronyme héréditaire. Fréquence et localisation : avec 7 000 foyers, soit environ 18 000 personnes, le patronyme LE GOFF occupe le 173e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe principalement en Bretagne (Finistère , etc.) et dans l’Ouest de la France. A signaler également 785 foyers Legoff et une vingtaine de foyers Legof…Autres formes de même origine : Goff, Le Goffic, Govic, Goic, Gouic : Si tous les descendants de forgerons d’Europe se donnaient la main, la chaine serait bien longue, en effet plusieurs centaines de milliers de personnes portent l’un ou l’autre de ces noms : Schmitt, Schmidt (Allemagne) ; Smith (Angleterre) ; Smit, Smet (comme Johnny Halliday, né Jean-Philippe Smet), de Smet, Desmets (Belgique et Pays-Bas) ; Herrero, Herrera (Espagne) ; Fabro, Fabri, Fabrini (Italie) ; Kovalki
(Pologne) ; Kovalevski (Russie) ; Kovac (Yougoslavie) ; Kovaric (République Tchèque) ; Siderakês (Grèce) ; Demirdjan (Arménie), etc.