Le Guennec
D’après des recherches, ce nom est très présent dans le Morbihan. Pour l’anecdote, un « guennec » était une pièce en fer blanc ne valant pas grand-chose, ce qui amène à dire en plaisantant que Le Guennec pourrait vouloir dire Le Vaurien... Une autre interprétation vient de la ville de Vannes, Gwenned en breton. Se pourrait-il que Le Guennec puisse vouloir dire le Vannetais ?
Intéressons-nous d’abord à saint Guén ou Guénau, moine breton qui vivait au VIe siècle. Élevé par saint Guignolé, il gouverne pendant sept ans le monastère de Landevenec puis fonde des établissements religieux sur l’île de Groix et à Vannes. À partir du XIIIe siècle, le nom de baptême Guen, Le Guen (du breton gwen, « blanc », « pur », « sans tache ») a pu devenir héréditaire, se transformant en nom de famille au hasard de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture.
Fréquence et localisation : le patronyme Le Guennec, Leguénnec compte 1 050 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent dans le Morbihan et l’ensemble de la Bretagne à la fin du XIXe siècle auxquels il faut ajouter la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Pour mémoire : le patronyme Le Guen, Leguen compte 3 600 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Seine-Maritime et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes patronymiques proches également bien présentes en Bretagne : Guennec, 365 foyers en France ; Guene, 225 foyers en France ; Guenne, 20 foyers en France ; Le Guenne, 35 foyers en France, etc.