Le Mignot
Le surnom d’un homme « agréable à regarder », explique l’origine de ce nom de famille devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle. De l’ancien français mignot, « gentil », « joli », « élégant », « gracieux », « caressant », comme dans : « Qui moult estoit mignot et bel… » (XVe siècle). Note : en Lorraine, mignot s’est appliqué à une personne dont la santé était fragile.
Fréquence et localisation : le patronyme Le Mignot est porté de nos jours par 100 foyers en France. Il était présent notamment dans les Côtes-d’Armor, la Seine-Maritime, l’Aisne, la Vendée à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter Finistère, Morbihan, Cher, etc. Pour mémoire avec 2 770 foyers, soit environ 7 500 personnes, le patronyme Mignot occupe le 491e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent dans les régions situées au dessus de la Loire. Différentes formes patronymiques proches :
• Migne, 540 foyers en France, Vendée, Haute-Loire ; Mignon, 1 680 foyers en France, Finistère, Marne, Corrèze ; Mignet, 150 foyers en France, Vendée ; Mignotte, 240 foyers en France, Côte-d’Or ; Mignoton, 10 foyers en France, Indre ; Mignard (finale ard, augmentatif), 890 foyers en France, Côte-d’Or, Cher, Nièvre ; Mignaton, moins de 10 foyers, Cher, etc.
L’histoire a retenu mémoire d’Etienne Mignot, docteur en Sorbonne (1698-1779) : bien que très versé dans l’étude des Saintes Ecritures, il a laissé un important ouvrage sans grand rapport avec la religion avec son » Traité des prêts de commerce » paru en 4 volumes en 1767.