Lecaplain
L’ancien surnom de l’homme évoquant le surnom occitan capelan, « l’homme chargé d’entretenir une capelle, une chapelle (ou qui habitait près d’une petite église), explique certainement la formation de ce nom de famille devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle. De l’ancien français chape, « manteau », qui fait référence à la relique qui était sensée être une partie du manteau, la chape de saint Martin (elle suivait toujours les rois Francs dans leurs déplacements et surtout dans leurs guerres). Le nom de chapelain fut étendu à tous les prêtres présents dans les camps de l’armée royale parce qu’ils veillaient sur la chape. Enfin, les fonctions de chapelain devinrent, en temps de paix, parmi les plus importantes de la maison du Roi. Très rapidement, à l’image du monarque, les grands seigneurs firent construire des chapelles et les confièrent à leurs chapelains.Comme patronyme Lecaplain est porté de nos jours par 310 foyers en France. Il était déjà présent notamment dans la Manche et dans une moindre mesure le Calvados à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Loire-Atlantique et la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Différentes formes patronymiques : Chapelain, 630 foyers en France, Côtes-d’Armor ; Chaplain, 500 foyers en France, Sarthe, Orne ; Chaplin, 100 foyers en France, Sarthe ; Le Chapelain, 175 foyers en France, Côtes-d’Armor, Morbihan ; Caplin, 50 foyers en France, Nord ; Caplain, 50 foyers en France, Aisne, Pas-de-Calais ; Lecapelain, 45 foyers en France, Manche ; Capelain, 20 foyers en France, Normandie, Nord, etc.