Lecuyer
Ancien surnom évoquant l’écuyer, du bas latin scutarius, « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier » qui a donné l’ancien français escuier, l’occitan escudié, « valet attaché au chevalier pour porter son écu » (bouclier de combat) comme dans : « Trois escuiers qui portent les escus, Et en lor poings les trois espees molus… » (XVe siècle). L’écuyer : au XIVe siècle, on appelait ainsi un jeune noble qui se mettait au service d’un chevalier. À partir du XVIe siècle, l’écuyer accompagnait son maître, transmettait ses ordres et veillait à la bonne tenue de ses chevaux, de son « equipage » et de l’ensemble de ses domestiques… »
Nota : en vieux bourguignon on disait escué, en espagnol escudero, en italien scudiere, à rapprocher de la « Scudiera », souvent citée en parlant de « l’écurie » Ferrari… d’ailleurs l’ancien français escuerie désignait l’ensemble des pages et des écuyers, le sens de « bâtiment dans lequel sont logés les chevaux » ne date que de la fin du XVIe siècle. Fréquence et localisation : le patronyme Lécuyer compte 875 foyers en France, la forme Lecuyer en compte 1885. Il se montrait déjà bien présent à Paris, en Seine-Maritime, dans les Côtes-d’Armor, dans I’Aisne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Nord, la Loire-Atlantique, l’Eure et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Différents noms de famille aux formes proches : Ecuyer, 140 foyers en France, Gironde, Jura ; Escuyer, 50 foyers en France, Alpes-de-Haute-Provence ; Lescuyer, 250 foyers en France, Seine-et-Marne, Ain ; Escudier, 430 foyers en France, très présent en Provence ; Escudié, 375 foyers en France, Alpes-de-Haute-Provence, Tarn ; Escudero, d’origine espagnole, 430 foyers en France, fréquent en dessous de la Loire. Pour mémoire… le patronyme Le Floch
2 870 foyers en France, du breton floch, « écuyer », « bon cavalier ».