Noms de famille

Léger

Les imprécisions qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, les chefs de guerre germaniques portaient des noms particuliers. Par exemple, Leud-gari (composé des racines leud, peuple et gari, lance). Ce surnom originel avait donc un sens symbolique qui s’est perdu au fil du temps quand il fut adopté par les familles gallo-romaines. La christianisation aidant, la forme latine Leudgarius est devenu un nom de baptême. À partir du XIIIe
siècle, ce nom de baptême s’est transformé à son tour en patronyme héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération, sous la forme Leudgar puis sous la forme Léger. Saint Léger, évêque d’Autun, gouverneur du palais du roi Clotaire, VIIe siècle : son culte s’est répandu dans toute la France, si bien qu’on compte 55 communes qui portent le nom de Saint-Léger de nos jours. Avec 6 625 foyers, soit environ 18 000 personnes, le patronyme Léger occupe le 141e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe principalement en Normandie, dans le Centre et en Limousin. De toute évidence, le patronyme Léger doit être considéré comme polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 300/500 foyers en France de nos jours. Formes patronymiques proches : Légier (Bouches-du-Rhône), Ligier (Doubs, Meuse) ; Légerot (Est), Légeret (Centre), Légeron (Poitou), etc.

Variantes
Légier
Ligier
Légerot
Légeret
Légeron

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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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