Lemasson
Une forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Thomas (de l’araméen Toma, « jumeau ») explique l’origine de ce patronyme devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle, par l’intermédiaire de Thomas (Tho)Masson et Le Masson, forme normande et bretonne. Saint Thomas, apôtre (1er siècle) : doutant de la Résurrection du Christ et n’est entièrement convaincu que lorsqu’il voit ses plaies. D’après la tradition, il aurait évangélisé les Mèdes et les Perses. En Inde, sur la côte de Malabar, quelques milliers de fidèles portent encore de nos jours le nom de « Chrétiens de saint Thomas ». Fréquence et localisation : comme patronyme Lemasson est porté de nos jours par 1 535 foyers en France, Loire-Atlantique, Haute-Vienne, Manche, Côtes-d’Armor, etc. À noter l’existence de la variante graphique Le Masson, portée par 520 foyers en France qui se montre également présente dans l’Ouest de la France. Forme proche : Masson, avec 12690, soit environ 35 000 personnes, occupe le 46e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe dans l’Ouest, le Nord, l’Est et le Sud-Est. Si tous les Thomas, les Masson et les Lemasson d’Europe voulaient se donner la main : Thomaes, Dimke, Dhoms (Allemagne) ; Thomas, Maes, Maessen (Belgique et Pays-Bas) ; Tommy, Thompson, Thomson (Angleterre) ; Tuomas (Finlande) ; Tomas (Espagne) ; Tomaso, Tomasi, Tomasino, De Tomaso (Italie) ; Tomas, Tome (Portugal) ; Thômidês (Grèce) ; Tomaszewski (Pologne) ; Toumanov (Russie), Toumanian (Arménie), etc.