Lévrier
D’anciens surnoms évoquant la rapidité à la course d’un homme, voire sa fécondité exceptionnelle pourrait expliquer l’origine de ce patronyme devenu héréditaire à partir du XIIIe siècle.
Fréquence et localisation : comme patronyme Lévrier est porté par 250 foyers en France, notamment dans l’Ain, la Charente-Maritime, les Côtes-d’Armor, etc. Formes patronymiques proches : Levret, 40 foyers en France, Haute-Saône, Haute-Savoie ; Lévreux, 60 foyers en France, Eure, Seine-Maritime ; Levrey, 175 foyers en France, Haute-Saône, Doubs ; Lebrier, Lebrière, le Lévreur, très rares, moins de 10 foyers en France. À rapprocher du latin leporem qui a donné l’ancien français lievre, « lièvre », comme dans : « Sire, dist la dame, besoin fait la vieille – femme – trotter et cremeur (crainte) fait lievre trumbler... » (XVIe siècle)
Formes proches : Lelièvre, avec 5 050 foyers, ce patronyme occupe le 268e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très présent dans le Nord, en Picardie, en Normandie et en Ile-de-France ; Lièvre, 920 foyers en France, Deux-Sèvres, Rhône, Pas-de-Calais, Nièvre, etc. Par contre, Lebriez, 115 foyers en France, semble à rapprocher d’un nom de lieu-dit d’origine, de « Briois », « Briez », commune d’Alembon dans le Pas-de-Calais, il est bien représenté dans le Nord et le Pas-de-Calais. Si tous les Lievre et les Lévrier d’Europe voulaient se donner la main… : Hase, Haase (Allemagne) ; de Haese (Pays-Bas) ; Hare (Angleterre) ; Kannio (Finlande) ; Lepori (Italie) ; Lagoudakis (Grèce) ; Zajaczkowski (Pologne), etc.