Lherm
L’origine de ce patronyme est à retrouver au travers de l’ancien français herm : « lieu désert », comme dans : « Terres hermes, sont delaissees et abandonnees, et dict biens vacquans.» (XVe siècle).
Fréquence et localisation : le patronyme Lherm compte 240 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent dans le Lot, le Cantal, la Corrèze à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’Aveyron, les Bouches-du-Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes patronymiques proches : Lhermet, 260 foyers en France Haute-Loire, Gard, Lozère, Loire, Ardèche ; Lhermé, 15 foyers en France Marne, etc.
Par contre, d’autres formes diffèrent par l’origine du surnom : d’après (h)ermite : « religieux retiré dans un lieu désert » (par opposition à cénobite, « moine vivant en communauté »), comme dans : « En cel fust un hermite, vivant dans ung herm, / hom de grant vertu qui avoit laissé totes choses por Dieu.»
Bien entendu, la plupart des surnoms qui furent à l’origine de ce nom de famille évoquaient plus un « homme sauvage, vivant en retrait d’une communauté villageoise » qu’un véritable ermite entièrement voué à la prière et à la solitude et à l’abstinence !
Sont concernés Lhermite et Lhermitte portés par 1 230 foyers en France, essentiellement dans les Pays de la Loire, les Hauts-de-France, en Normandie, en Ile-de-France, etc. Formes patronymiques proches : Lermite, Lermitte, 130 foyers en France, Loire-Atlantique, Vendée ; Lhermitteau, 25 foyers en France, présents dans les Pays de la Loire ; Lhermit, Lermitus, Lhermithus, très rares en France, moins de 10 foyers chacun.