Lorant
Une forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Laurent (en latin Laurentius, « couronné de lauriers ») explique l’origine de ce patronyme devenu héréditaire à partir du XIIIe siècle. Selon la tradition chrétienne : saint Laurent, était diacre à Rome du IIIe siècle, époque à laquelle plusieurs édits contre les chrétiens et leur culte furent promulgés. Arrêté par les soldats de l’empereur, Laurent fut martyrisé sur une grille chauffée à blanc. Il est le patron des cuisiniers et des rôtisseurs, mais aussi celui des bibliothécaires et des archivistes. Vingt-trois autres saints et bienheureux portent le nom de Laurent. Fréquence et localisation : comme patronyme Lorant est porté de nos jours par 465 foyers en France. Il était déjà présent notamment en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes-d’Armor, le Morbihan à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Finistère et la région l’Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Pour mémoire : Laurent, avec 23 000 foyers, soit environ 62 000 personnes, occupe le 10e rang des noms les plus fréquents en France et se montre présent dans l’Est et le Sud-Est ; Laurens, avec 1650, soit environ 4 500 personnes, ce patronyme occupe le 964e rang des noms les plus fréquents en France et se situe principalement dans le sud de la France (Occitanie, Provence). Si tous les Lorant d’Europe voulaient se donner la main : Lorenz, Lorentz, Lenz (Allemagne) ; Laurence, Lawrence (Angleterre) ; Lorenzo, Lorenzi, Laurito (Italie) ; Lorente, Lorenzo, Lauria (Espagne) ; Lourenço (Portugal), etc.