Louis
La vieille forme germanique Hlod-wig (composée des racines hlod, « gloire » et wig, « combat « ), d’abord surnom d’un chef de guerre des Goths, explique l’origine de ce nom de famille devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle. À noter que tous les Louis qui sont nos contemporains n’ont pas obligatoirement des « barbares » parmi leurs ancêtres. Si cette forme est parvenue jusqu’à nous, c’est en grande partie grâce aux populations gallo-romaines qui l’adoptèrent comme nom de baptême à partir du Ve siècle. Trente-deux autres saints et bienheureux portent le nom de Louis, quelle richesse : on ne compte pas les Louis au pouvoir au fil des siècles, tant ils sont nombreux ! Dix-huit souverains pour la France, plus l’illustre ancêtre Clovis, vingt-sept rois de Bavière, de Saxe, d’Espagne, du Portugal, de Savoie, etc. Fréquence et localisation : comme patronyme, Louis compte 7 000 foyers, soit environ 19 000 personnes, et occupe le 127e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très présent en Lorraine, dans le Nord, en Ile-de-France, en Bretagne, en Champagne, etc. Différentes formes patronymiques : Clovis, Ile-de-France et Ludovicus, La Réunion (formes anciennes) ; Louy, Nord ; Louys, Doubs ; Louiset, La Martinique, Seine-Maritime ; Louison, La Martinique ; Ludovici, Midi, Corse ; Clodic, Bretagne, etc. Si tous les Louis d’Europe voulaient se donner la main : Ludwig, Lutz (Allemagne) Ludovicus, Lode, Lowie (Belgique et Pays-Bas) ; Lewis (Angleterre) ; Luis, Lluis, Ludovico (Espagne) ; Lodovico, Luigi (Italie), etc.