Noms de famille

Mairesse

Ce nom de famille pourrait remonter au début du XIVe siècle : en 1313, on relève plus de trois cent cinquante professions différentes dans le précieux « Livre des Mestiers » dressé sur ordre d’Étienne Boileau, prévôt du Roy. Il nous fait connaître le détail du travail de cette foule d’artisans et de commerçants qui peuplait campagnes, bourgs et cités. Comment le nom de famille Mairesse est-il né ? Entre le Ve et le XIIIe siècle chacun des habitants de notre pays portait un nom unique, son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, il a pu se former par le hasard de l’existence d’un veuve ou d’une femme de forte personnalité, il s’agit donc d’un matronyme, la « mairesse » était la femme du dénommé « Maire », « le Maire », du latin major, « le plus grand »… Historiquement, le nom commun « maire » désigne les titulaires d’un grand nombre de charges ou fonctions différentes. Nous devons tenir compte du sens de « maire » pour « chef d’un corps de métier », et bien sûr, « premier magistrat d’une ville ». Le surnom d’un titulaire de cette charge s’expliquerait donc aisément, tout comme celui d’un homme qui se croyait important, avec un sens potentiellement ironique. Entre le XIVe et le XVe siècle, ce nom a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs du cadastre), puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Mairesse comptait 685 naissances en France entre 1966 et 1990. Il se montrait déjà bien présent dans le Nord, et dans une moindre mesure dans l’Aisne, dans le Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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